Ils étaient plus de 200 manifestants, aujourd’hui, sur la place du Luxembourg (Bruxelles), à faire retentir slogans et casseroles. Carré rouge, t-shirt rouge, écharpe rouge, les manifestants ont arboré fièrement la couleur désormais synonyme du mouvement de grève des étudiants québécois.
Durant notre action : un carré de gens symbolique a été mis en place, 300 cartes postales ont été écrites et envoyées au Premier Ministre du Québec, Jean Charest. (Voir photos ci-jointes) Pour les organisateurs, cette action symbolique est une réussite.
Ensemble, nous avons dénoncé la hausse des frais de scolarité et la mise en place d’une loi spéciale (loi 78) pour casser le mouvement de grève. Cette loi limite la liberté d’association, le droit d’agir collectivement, la liberté de conscience, la liberté d’expression et le droit de manifester pacifiquement. Surnommée « la loi matraque », elle a été critiqué partout au Québec et dans le monde comme étant une loi antidémocratique. Les droits fondamentaux des étudiantes et des étudiants au Québec sont en danger !
Les représentants étudiants Belges francophones – Fédération des Etudiants Francophones (FEF), l’Union des Etudiants de la Communauté française (Unécof) et la Table de Concertation des Conseils étudiants (Tacc)- et la Coordination des manifestants québécois ont organisé cet événement afin de manifester leur solidarité avec le mouvement étudiant Québécois.
Depuis 15 semaines, plus de 150 000 étudiantes et étudiants du Québec sont en grève pour s’opposer à la hausse des frais de scolarité. Ils se mobilisent pour garantir à tous l’accès aux études universitaires et pour contrer la marchandisation de l’éducation.
Face à la crise, les gouvernements tendent à négliger l’importance de l’éducation dans notre société. Tant au Québec qu’en Belgique, un enseignement accessible à tous doit être une priorité. Une position que défendent la FEF, l’Unécof et la Tacc.
Plus d’infos : Bloquons la hausse