Campagne : L’avenir des étudiant·e·s n’est pas un jeu

Quelques mois à peine après les élections, le gouvernement MR-Engagés frappe fort et joue avec notre avenir. La nouvelle ministre de l’Enseignement Supérieur, Elisabeth Degryse (Les Engagés) reste sourde aux mobilisations massives de l’année dernière et a imposé le retour du décret Paysage. Cette année encore, des milliers d’étudiant·e·s risquent l’exclusion alors que la Ministre ne sait toujours pas anticiper qui et combien d’étudiant·e·s seront exclu·e·s à cause de ces règles. Elle n’a prévu aucun filet de sécurité face aux risques importants cette année.

En plus de ça, Le 11 décembre 2024, la majorité MR-Engagés a voté le nouveau budget de la Fédération Wallonie-Bruxelles avec :

6,5 millions d’euros en moins pour les universités, les hautes écoles et les écoles supérieures des arts, dégradant encore nos conditions d’encadrement ;

️ Les frais d’inscription des étudiant·e·s étranger·ère·s explosent et passent à 4.175€ par an, en plus de leur minerval.

Et toujours :

️ Aucune augmentation du budget des bourses, pour les kots ou pour la cafétéria ;

️ Aucune mesure pour améliorer la prise en charge de la santé mentale ;

️ Aucun budget pour lutter contre les Violences sexistes et sexuelles sur les campus.

Alors qu’on passe nos journées à jober pour pouvoir étudier, qu’on est dans des salles de classes surpeuplées et parfois insalubres, qu’on a du mal à payer notre matériel de cours, la ministre avec le retour du décret Paysage veut qu’on réussisse plus vite. C’est une course aux crédits impossible, et elle le sait.

La volonté du gouvernement est claire, faire des économies sur le dos des étudiant·e·s. Plus iels élimineront d’étudiant·e·s, moins iels devront mettre d’argent dans l’enseignement supérieur.

Madame la ministre, notre réussite n’est pas un jeu. Notre avenir vaut mieux que vos économies ! Il faut :

1. Sauver les milliers d’étudiant·e·s menacé·e·s par le décret Paysage.

Le Gouvernement vient de rétablir les anciennes règles du décret Paysage, sans aucune idée des conséquences que ça aura pour nous.

2. Plus d’aides financières pour les étudiant·e·s en dèche ! 


Ce n’est pas possible d’étudier et d’aller en cours alors qu’on passe notre temps à jober pour financer nos études.

3. Plus d’argent public pour notre enseignement, pas moins !  


Pour nous aider à réussir, il faut qu’on puisse étudier dans de bonnes conditions !