Il est temps de passer aux actes !

Aujourd’hui devaient se tenir le débat et le vote en commission autour du décret proposé par la FEF et déposé à tous les partis. Mais la commission a décidé de reporter le débat et le vote au 17 avril pour la séance plénière. Cette décision est un affront à tous les étudiants qui se sont mobilisés ces dernières semaines et ces derniers mois et dont la réussite dépend de ce texte. Il est urgent que les députés appuient leurs belles paroles avec des actes concrets.

En choisissant de reporter le débat et le vote du décret rédigé par le FEF, ils ont empêché les étudiants, qui étaient présents en nombre au parlement, d’obtenir des réponses claires à leurs demandes. Pourtant, la mobilisation étudiante de ces derniers mois ne laisse pas de place au doute. 50.000 étudiants ont signé une pétition réclamant le retrait de la réforme « Paysage ». Plusieurs milliers ont participé aux différentes manifestations. Près de 1.000 représentants étudiants ont signé une carte blanche avec des demandes claires et plus de 4.500 mails ont été envoyés aux députés de la part des étudiants. Toutes ces demandes et revendications ne feront pas l’objet de discussion au parlement et cela laisse les étudiants dans l’incertitude pour encore au moins 15 jours.

Le débat aura donc lieu lors de la séance plénière le 17 avril, mais aucune proposition sur la table ne répond vraiment aux demandes des étudiants. Pour eux, tous ces enjeux ne sont pas qu’une question électorale mais impactent leur vie. Les propositions ne permettent pas de leur assurer un avenir serein, ne règlent pas le problème du taux d’échec et préfèrent les exclure que de les aider et de les accompagner. Elles ne mettent rien en avant non plus pour régler le problème de sous-financement de l’enseignement supérieur.

Malgré le report du vote aujourd’hui, les lignes bougent et c’est pourquoi les étudiants restent mobilisés et plus déterminés que jamais. Les médias se saisissent massivement de la question étudiante et même les partis politiques semblent de plus en plus contraints de reconnaître la légitimité de cette lutte. La mobilisation continue et les étudiants répondront présents le 16 avril dans toutes les villes étudiantes pour mettre la pression sur les députés et exiger le retrait de la réforme « Paysage ».