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La FEF appelle Valérie Glatigny à écouter les réalités du terrain

27/01/2025 -

Bruxelles, 27 janvier 2025  – La Fédération des Étudiants Francophones (FEF) était présente aujourd’hui à la manifestation organisée pour défendre l’enseignement obligatoire et dénoncer les mesures imposées par la ministre Valérie Glatigny. Aux côtés des enseignants, élèves et autres acteurs de l’éducation, le bloc étudiant a porté haut et fort, les revendications des jeunes pour un enseignement plus juste et accessible.

Une mobilisation réussie pour un avenir éducatif solidaire

Aujourd’hui, des milliers de personnes se sont rassemblées dans les rues de Bruxelles, démontrant l’ampleur du rejet des réformes envisagées par la ministre Valérie Glatigny. Ces réformes, notamment la fin des nominations des enseignants, risquent d’aggraver la pénurie de professeurs et de dissuader de nombreux jeunes à s’engager dans une carrière pourtant essentielle pour notre société.

Les étudiants en filière pédagogique, en première ligne face aux conséquences de ces réformes, ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’avenir de leur métier. Pour eux, le statut de nomination reste une garantie d’indépendance et de stabilité dans une profession déjà fragilisée. Si un CDI peut représenter une avancée en début de carrière, il ne devrait pas être opposé à la nomination. Pourquoi opposer les jeunes enseignants aux plus expérimentés ? Pourquoi choisir entre sécurité et stabilité ?

Enseignement qualifiant : une réforme brutale et sans filet de sécurité

La FEF déplore également les coupes budgétaires brutales dans l’enseignement qualifiant, qui fragilisent les élèves les plus précaires. La fermeture d’options en 7e TQ/P et l’exclusion de jeunes vers l’enseignement de promotion sociale ou les formations régionales démontrent une politique à courte vue. Comme pour le Décret Paysage dans l’enseignement supérieur, ces réformes sont appliquées sans analyse préalable de leur impact. « On coupe d’abord, on réfléchit ensuite », un principe qui met en danger l’avenir de nombreux jeunes.

Des revendications claires pour un enseignement accessible et inclusif

La FEF réaffirme son opposition à toute réforme qui creuse les inégalités et prive les jeunes de perspectives d’avenir. « Après avoir mis à mal l’accessibilité de l’enseignement supérieur, Valérie Glatigny s’attaque à l’enseignement obligatoire. La FEF refuse que l’origine sociale des jeunes détermine leur futur », déclare Adam Assaoui, président de la FEF.

Aujourd’hui, grâce à cette mobilisation massive, les étudiants, enseignants et autres acteurs de l’éducation ont envoyé un message clair : un enseignement solidaire et accessible est une priorité, pas une variable d’ajustement budgétaire

La FEF reste déterminée à poursuivre ce combat, aux côtés des jeunes et de tous les acteurs concernés, pour un enseignement de qualité, accessible et équitable.