HELB-ip : Quand les syllabus deviennent payants
Financement
18.09.2020
À la haute école Libre de Bruxelles – Ilya Prigogine, les syllabi de la catégorie sociale étaient jusqu’alors mis à disposition des étudiant·e·s gratuitement. Cette année, la direction de l’établissement a décidé de ne plus accorder cette gratuité, les étudiant·e·s ont donc vu leur acquis régresser considérablement.
À la haute école Libre de Bruxelles – Ilya Prigogine, les syllabi de la catégorie sociale étaient jusqu’alors mis à disposition des étudiant·e·s gratuitement. Cette année, la direction de l’établissement a décidé de ne plus accorder cette gratuité, les étudiant·e·s ont donc vu leur acquis régresser considérablement. La justification avancée: le sous-financement de l’enseignement supérieur. La direction, devant l’inactivité des responsables politiques à prendre leurs responsabilités, a été chercher de l’argent dans la poche des étudiant·e·s, déjà précarisé·e·s.
Ce mécanisme est de plus en plus récurrent, au sein des établissements, et il est de notre devoir, en tant que représentant·e·s étudiant·e·s, de nous battre pour que le sous-financement de l’enseignement n’augmente pas le coût des études qui est déjà particulièrement élevé (entre 8 000€ et 12 000€).
Le Conseil des Etudiants de la Haute Ecole Libre de Bruxelles – Ilya Prigogine a très vite réagi afin de faire part de son mécontentement. Lors du conseil d’administration de l’établissement, la direction n’a pas voulu entendre les étudiant·e·s qui organisaient une manifestation, à l’extérieur, pour revendiquer la gratuité de leurs syllabi. Suite à ce refus, les étudiant·e·s, en Assemblée générale, ont décidé d’organiser un rassemblement devant les locaux de la direction.
A la suite d’un après-midi de négociations, chants militants et fabrication de pancartes, la direction a finalement accepté de revenir sur sa décision, pour cette année. Cela prouve, une nouvelle fois, que s’organiser, aller sur le terrain et mobiliser les étudiant·e·s est fondamental pour gagner des droits pour les étudiant·e·s.
Chems Mabrouk