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La réforme du décret Paysage risque de doubler le nombre d’étudiant·e·s non-finançables : chiffres de l’ULB

Financement

16.04.2024

Les chiffres de l’ULB viennent d’une présentation donnée aux président·e·s des jurys. Ces chiffres sont basés sur la situation actuelle. C’est à dire celleux qui sont finançables ou pas après la session de janvier.   Slide 13 : On voit que c’est au niveau des bacheliers que la réforme a le plus d’impact. Pour 26,42 % des étudiant·e·s, iels sont finançables dans le système Marcourt ou Glatigny. Pour 11,48 %% des étudiant·e·s, iels sont non-finançables dans le système Marcourt ou Glatigny. Pour celleux-là, à l’heure actuelle, la réforme n’a rien changé. Par contre : 15,50 % ne sont plus finançables dans le nouveau système tandis qu’iels l’étaient dans le précédent. Alors que seulement 1,83 % sont finançables dans le nouveau alors qu’iels ne l’étaient pas dans le précédent. Au total 18,52 % des étudiant·e·s ne sont pas finançables dans le nouveau système alors qu’iels l’étaient sous le système Marcourt. Contre 3,73 % qui sont maintenant finançables et qui ne l’étaient pas avant.   Slide 14 : Les deux principales raisons qui mettent les gens dans une situation de non-finançabilité sont deux nouvelles règles introduites par la réforme : Au moins une UE acquise : concerne 8,2 % des étudiant·e·s Acquérir les 60 crédits de BA1 en 2 ans : concerne 12,9 % des étudiant·e·s C’est le scénario pessimiste : bien sûr certain·e·s étudiant·e·s vont valider certaines de ces règles dans la session de juin ou août. Mais on constate que la réforme met beaucoup d’étudiant·e·s dans une situation à risque.   Conclusion : Ces chiffres ne permettent pas de dire avec précision combien d’étudiant·e·s la réforme va exclure mais ils permettent de mettre en évidence plusieurs choses : Un nombre très important d’étudiant·e·s risquent de ne pas être finançables en fin d’année comme le prévoyait la FEF. Dans le cas de l’ULB, c’est 18,52 % des étudiant·e·s qui sont maintenant à risque et qui ne l’étaient pas dans le précédent système. Ce risque est directement lié aux nouvelles règles que la FEF veut supprimer comme balise. Au total, ce sont 13 146 étudiant·e·s qui risquent d’être non-finançables.   Retrouvez ici la présentation complète de l’ULB 

Les chiffres de l’ULB viennent d’une présentation donnée aux président·e·s des jurys.
Ces chiffres sont basés sur la situation actuelle. C’est à dire celleux qui sont finançables ou pas après la session de janvier.

 

Slide 13 :

On voit que c’est au niveau des bacheliers que la réforme a le plus d’impact.

Pour 26,42 % des étudiant·e·s, iels sont finançables dans le système Marcourt ou Glatigny.
Pour 11,48 %% des étudiant·e·s, iels sont non-finançables dans le système Marcourt ou Glatigny.

Pour celleux-là, à l’heure actuelle, la réforme n’a rien changé.

Par contre : 15,50 % ne sont plus finançables dans le nouveau système tandis qu’iels l’étaient dans le précédent. Alors que seulement 1,83 % sont finançables dans le nouveau alors qu’iels ne l’étaient pas dans le précédent.

Au total 18,52 % des étudiant·e·s ne sont pas finançables dans le nouveau système alors qu’iels l’étaient sous le système Marcourt.

Contre 3,73 % qui sont maintenant finançables et qui ne l’étaient pas avant.

 

Slide 14 :

Les deux principales raisons qui mettent les gens dans une situation de non-finançabilité sont deux nouvelles règles introduites par la réforme :

  • Au moins une UE acquise : concerne 8,2 % des étudiant·e·s
  • Acquérir les 60 crédits de BA1 en 2 ans : concerne 12,9 % des étudiant·e·s

C’est le scénario pessimiste : bien sûr certain·e·s étudiant·e·s vont valider certaines de ces règles dans la session de juin ou août. Mais on constate que la réforme met beaucoup d’étudiant·e·s dans une situation à risque.

 

Conclusion :

Ces chiffres ne permettent pas de dire avec précision combien d’étudiant·e·s la réforme va exclure mais ils permettent de mettre en évidence plusieurs choses :

  1. Un nombre très important d’étudiant·e·s risquent de ne pas être finançables en fin d’année comme le prévoyait la FEF. Dans le cas de l’ULB, c’est 18,52 % des étudiant·e·s qui sont maintenant à risque et qui ne l’étaient pas dans le précédent système.
  2. Ce risque est directement lié aux nouvelles règles que la FEF veut supprimer comme balise.
  3. Au total, ce sont 13 146 étudiant·e·s qui risquent d’être non-finançables.

 

Retrouvez ici la présentation complète de l’ULB