« T’es Fauché·e »
Précarité
18.09.2020
J’ai tellement plus de thunes, que ce soir ce sera des pâtes. Cette phrase, tellement banalisée, est pourtant le reflet d’une précarité étudiante qui ne cesse de grandir.
J’ai tellement plus de thunes, que ce soir ce sera des pâtes
Cette phrase, tellement banalisée, est pourtant le reflet d’une précarité étudiante qui ne cesse de grandir. Cette image de l’étudiant·e précaire a souvent été normalisée, à tel point que précaire et étudiant sont presque devenus synonymes. Pourtant, ceci n’a rien de normal : les étudiant·e·s ne devraient pas se demander s’iels arriveront à finir les fins de mois, iels ne devraient pas se demander s’iels arriveront à payer leurs droits d’inscription.
Mais finalement, combien coûte une année d’étude ? Les droits d’inscription, le matériel des cours, le logement, le transport, la nourriture, les soins de santé, les coûts du stage, … des frais qui s’élèvent à un total entre 8 000€ et 12 000€. Des frais tellement élevés qu’ils obligent un étudiant·e sur quatre à travailler pour payer ses études, diminuant ainsi ses chances de réussite. Des frais qui en dissuadent certain·e·s à poursuivre des études. Face à une précarisation massive de la société, les familles ont de plus en plus de mal à aider les jeunes à financer leurs études. En conséquence, de plus en plus d’étudiant·e·s se tournent vers le CPAS et les allocations d’études qui, n’ayant pas de budget illimité, laissent certain·e·s étudiant·e·s sur le carreau.
Et la crise de la Covid19 a même renforcé ces situations de précarité. C’est pourquoi des mesures structurelles doivent être prises par le gouvernement.
Or, l’enseignement est un droit auquel tout le monde devrait effectivement avoir accès, qu’importe les revenus des individus. Il est temps que l’enseignement devienne un droit et non un privilège.
Cette situation n’est pas une fatalité, c’est pourquoi la FEF reprend sa grande campagne contre la précarité étudiante afin de réduire le coût des études. Cela fait maintenant deux ans que nous demandons à la ministre de l’enseignement supérieur, et à son prédécesseur, de prendre des mesures pour réduire le coût des études en réduisant les droits d’inscription, en remboursant le matériel de cours et en refinançant l’enseignement supérieur. Jusqu’au 17 Novembre, journée internationale des étudiant·e·s, nous sillonnerons la Fédération Wallonie-Bruxelles pour aller à la rencontre des étudiant·e·s afin de les sensibiliser et de les mobiliser sur cette question.
Tout au long du quadrimestre, nous organiserons des actions. Des comités locaux verront également le jour afin de permettre aux étudiant·e·s qui le souhaitent de participer activement à cette campagne. Alors, si toi aussi t’es fauché·e, n’hésite plus et rejoins-nous !
Rejoins-nous :
- Au comité Local
- Le 17 Novembre, célébrer la journée internationale des étudiant·e·s à Bruxelles
Pour t’investir, n’hésite pas à contacter :
· Sur Liège : François Fazari – francois.fazari@fef.be
· Sur Bruxelles : Lucas Van Molle – lucas.vanmolle@fef.be
· Sur Louvain-La-Neuve : Steeven Jacquemin – steeven.jacquemin@fef.be
· Sur Namur : Loïs Donot – lois.donot@fef.be
· Sur le Hainaut : Manon Sperati – manon.sperati@fef.be
· Sur le Luxembourg : Mathilde Lambert – mathilde.lambert@fef.be
· Ou à remplir ce formulaire : https://forms.gle/wPKU2CjnVjGuTFhs8
Manon Sperati