Depuis trois ans, le mouvement étudiant demande aux différent·e·s Ministres de l’enseignement supérieur qui se succèdent, d’agir contre la précarité étudiante et de prendre leurs responsabilités. La Ministre clame en effet en faire sa priorité mais malgré nos actions et notre mobilisation pour dénoncer la réalité de la situation de terrain, la Ministre a disparu !

Depuis le mois de mars, la planète entière est plongée dans la plus grande crise sanitaire de ce 21e siècle. Une crise qui a non seulement souligné mais aussi accentué les inégalités dans le monde. Depuis le début de la crise, ce sont les couches les plus précarisées de notre société qui trinquent davantage le plus. Et les étudiant·e·s ne font, évidemment, pas exception à cette règle.

Des discours prônant la sélection, l’augmentation des droits d’inscription des étudiant·e·s hors Union Européenne ou le financement privé s’immiscent dans la société. Ces discours vont nous amener à considérer une certaine vision du monde, un certain type de société. Et c’est à nous, notamment, que revient la tâche d’imaginer une autre vision, de contrer ces discours et mettre en avant les alternatives. Nous pouvons faire autrement.